10.34989/SWP-2016-12
Allen, Jason
Jason
Allen
https://orcid.org/0000-0003-2558-9061
Bank of Canada
Thompson, James R.
James R.
Thompson
University of Waterloo
Capital Structure, Pay Structure and Job Termination
Bank of Canada
2016
Working Paper
en
We develop a model to analyze the link between financial leverage, worker pay structure and the risk of job termination. Contrary to the conventional view, we show that even in the absence of any agency problem among workers, variable pay can be optimal despite workers being risk averse and firms risk neutral. We find that firms employing workers with safer projects (and lower probability of job termination) use more variable compensation, and that leverage is strictly increasing in the amount of variable pay. These two results lead to the main insight of the paper: the more likely it is that a worker is terminated, the lower a firm’s leverage. We provide empirical support for these predictions with a novel data set of all Canadian financial brokers and dealers. In the context of our empirical analysis, the model provides a novel mechanism to help explain why high leverage and high amounts of variable pay may be pervasive in financial relative to non-financial institutions.
Les auteurs élaborent un modèle permettant d’analyser les liens entre le levier financier, la structure de rémunération et le risque de licenciement. Contrairement à ce qui est généralement admis, ils montrent que, même en l’absence de problème de délégation entre les travailleurs et l’entreprise, une rémunération variable peut être optimale bien que les travailleurs soient réfractaires au risque et que l’entreprise soit neutre à cet égard. Les auteurs constatent que, dans les entreprises où les travailleurs sont employés à des projets plus sûrs (et où la probabilité de licenciement est plus faible), la part de la rémunération variable est plus élevée et le levier financier de l’entreprise augmente parallèlement à cette part. De ces deux constatations ressort le principal résultat de l’étude : plus la probabilité de licenciement est élevée, moins la firme est endettée. Les auteurs présentent une justification empirique de cette prévision à l’aide d’une série inédite de données portant sur l’ensemble des courtiers et négociateurs canadiens en valeurs mobilières. Dans le contexte de leur analyse empirique, le modèle qu’ils proposent offre un nouveau mécanisme expliquant pourquoi un levier financier élevé et une proportion élevée de rémunération variable sont plus répandus chez les sociétés financières que chez leurs homologues non financières.